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Qui-suis-je ?

Une maman

 

Je suis devenue maman à 18 ans, rien ne me prédestinait à l’accompagnement non-violent et conscient. J’ai grandit dans une famille où une fessée, une claque étaient des outils éducatifs, des punitions, l’idée n’était pas de rabaisser ou d’humilier mais de me permettre de respecter les règles, le cadre et de devenir une adulte fiable. A ce moment là, mes parents ignoraient que juste une fessée produit souvent l’effet inverse. C’est naturellement que je pris le même chemin éducatif que celui que j’avais reçu... C’était sans compter sur les bouleversements psychiques que la maternité allait engendrer chez moi.

Les sensations, les émotions, les sentiments que je touchais en regardant vivre mes petits et une thérapie m’ont convaincus de la nécessité de faire le tri dans mes croyances : Autoritarisme, autorité, cadre, amour, besoin, envie, sanction, punition, liberté, choix… J’ai redéfini ces mots et la route de la non-violence, de la conscience m’a ouvert ses portes. Moi, Maman… J’apprends, je grandis, je découvre et chaque jour qui passe je remercie Franck, Léo et Cyril de faire de moi : Une Maman.

Une femme

 

Certes, à priori, l’évidence s’impose sur ce sujet… Néanmoins, au 3e millénaire, des femmes souffrent encore à travers le monde. Humiliations, violences conjugales, maltraitances psychologiques, viols, écart salarial, mariages forcés, soumission… Etre Femme aujourd’hui est d’abord reconnaitre que nous sommes, les enfants, les petits-enfants de Simone de Beauvoir, Georges Sand, Elisabeth Badinter, Rosa Parks, Simone Veil, Christiane Taubira, Clémentine Autain et tant d’autres … Qui un jour se sont levées pour une cause et ont donné du sens à leur condition, inscrit la condition de Femme, de race, de genre à rang égal dans l’humanité.

Je ne rêve pas du "Girl power", je rêve d’un monde où les femmes n’auront pas à s’excuser d’être Libres !

La fille de...

 

Aînée d’une fratrie de 4 enfants, j’ai grandi avec mes 2 sœurs, mes premières complices, mes premières amies, mes premières engueulades aussi… Mes parents ont mis en route le "p’tit dernier" alors que j’avais 17 ans, mon petit frère a donc une autre place quoique toute aussi importante et précieuse que celles de mes frangines.

Enfant « Ã©ponge Â», j’ai toujours aimé me mélanger aux "grands", les écouter, les observer et plus tard, j’ai voulu les comprendre.

6 figures ont marqué mon enfance, mon adolescence :

  • Ma maman par sa rage de vaincre, de réussir, de défendre l’opprimé, ses opinions m’a appris à croire en mes choix et à les assumer

  • Mon papa qui ne comptait pas ses "Je t’aime" ni ses câlins, a placé en moi de la confiance et l’envie de juste être "Quelqu’un de bien"

  • Mon pépé : Conteur de vie exceptionnel a fait galoper mon imaginaire.

  • Mon parrain : Attentionné, à mon écoute, son regard sur moi a toujours été empli de tendresse

Le papa de ma team : Devenu mon petit ami alors que j’avais 15 ans, il m’a aidé à construire le cadre qui me convient et a laissé à la maman la liberté d’être. Il a été mon compagnon durant 17 ans, je lui garde un profond respect.

Une amie

 

Mon 1er ami est aussi mon amour, mon amant, mon confident. L’homme qui partage ma vie pose chaque jour un regard sur moi qui me connecte instantanément à la joie, à l’amour…

Au fil du temps j’ai appris à m’entourer de personnes ressources, de personnes avec qui je ris, je danse, je joue mais avec qui je pleure aussi, je dis mes colères …. J’ai appris qu’en prenant la responsabilité de mes jugements, en écoutant mes émotions et besoins je pouvais aller à la rencontre de l’Autre. Je pense que tout le monde peut respecter tout le monde, nous pouvons apprécier l’Autre si différent de nous.

Se connaitre Soi ! Permet de découvrir cet Autre.

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